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Le sapin de noël

La coutume de l’arbre de Noël est apparue en Alsace au XVème siècle pour gagner ensuite l’Allemagne, l’Autriche, l’Angleterre, les Etats-Unis et la France.

Au tout début, l’arbre de Noël symbolisait l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’arbre du paradis perdu d’Adam et Eve, et on le décorait alors de pommes. Mais par sa couleur et son feuillage, le sapin symbolise éga­lement l’arbre de vie. Sa forme triangulaire évoque la trinité : Dieu, Jésus et le Saint-Esprit.

En France, le premier sapin de Noël fut installé à Paris, aux Tuileries, en 1837, puis il entra progressivement au sein des foyers. Il était autrefois suspendu par le tronc au plafond. Ce n’est qu’ensuite qu’il fut placé dans un pot.
On le décorait de pommes, de biscuits de Noël, de petits jouets, et de douze bougies symbolisant les douze mois de l’année.

Aujourd’hui, ces dernières ont été remplacées par une guirlande électrique et les pommes par des boules scintillantes. Mais le sapin n’a pas perdu son caractère fascinant, et vous prendrez beaucoup de plaisir à décorer avec vos enfants ou petits enfants cet arbre de vie.

Origine du sapin de Noël

 

 

 

La coutume du sapin de Noël est née en Alsace, au début du XVIIe siècle.
Pour la première fois, on présentait un sapin entier sur l’actuelle place Kléber de Strasbourg. C’était bien un sapin, arbre qui pousse bien dans les Vosges et non un épicéa qui ne pousse pas naturellement dans cette région.

 

Auparavant, on décorait les maisons seulement avec des branches, de différentes espèces : le houx et le gui, l’aubépine dans les pays celtiques, l’épicéa, le pin et le buis dans les pays scandinaves et germaniques, le laurier en Ligurie… et les branches de sapin autour des Vosges ou des Monts métallifères du sud de l’Allemagne orientale. C’est dans cette région que s’est développé le travail artisanal du bois de sapin. C’est le pays du Noël allemand classique.

Émile Littré l’évoque ainsi dans son Dictionnaire de la langue française de 1873 :
Arbre de Noël, se dit, dans quelques pays, d’une grosse branche de sapin ou de houx diversement ornée, garnie surtout de bonbons ou de joujoux pour donner aux enfants, qui s’en font une fête.

La tradition de l’arbre de Noël s’est propagée avec la Réforme : les protestants abhorrent les représentations des personnages bibliques, à commencer par Jésus et Marie. Les santons ne pouvaient donc être appréciés par les protestants, qui lui ont préféré comme symbole de Noël le sapin, même si la célébration est d’origine païenne. C’était le sapin protestant contre les santons catholiques.

 

Le sapin de Noël a été rapidement adopté par les pays protestants. En France, cette tradition se limite à l’Alsace. Après la guerre de 1870, les familles alsaciennes fuyant leur région font connaître la tradition de l’arbre de Noël dans toute la France.

 

Aujourd’hui, les guerres de religions ont disparu et chaque foyer célèbre un Noël œcuménique avec le sapin et la crèche.

 

 

Étymologie du sapin

En botanique, au sens strict, on distingue le sapin de l’épicéa.

En général, le sapin de Noël est un épicéa mais on trouve parfois sur les marchés de Noël des (vrais) sapins. Le sapin se distingue par ses feuilles aux deux bandes blanches (en-dessous). C’est pourquoi il porte le nom officiel d’abies alba (sapin blanc). Ses feuilles sont plus grandes, plus vertes et plus résitantes que celles de l’épicéa. Peut-être même plus beau… mais il lui manque l’essentiel : le parfum de l’épicéa…
Le sapin vient du latin sapinus, dont l’origine est peut-être gauloise, issu d’une racine « sap » et dont le suffixe a pu être influencé par pinus, le pin. Cependant, les Romains appelaient cet arbre abies. Ce nom se retrouve dans l’italien abete.

L’épicéa vient du latin picea (de même sens), dérivé de pix qui désigne la poix. En italien, on le nomme abete rosso (sapin rouge : c’est la couleur de son écorce).
Le nom consacré de l’épicéa est picea abies (épicéa sapin). Le premier terme désigne le genre, le second l’espèce. Ce sont donc deux genres différents : le premier appartient au genre sapin, le second au genre épicéa, mais l’espèce est le sapin.

Il n’est donc pas aberrant de présenter l’épicéa comme un sapin de Noël…

On décore l’arbre avec des boules qui évoquent les pommes et autres fruits d’un arbre.
L’étoile du sapin représente l’étoile des bergers.
Les guirlandes ont connu une belle dérive : on parlait autrefois d’un arbre enguirlandé. Au sens figuré, enguirlander une personne, c’était la couvrir d’éloges. Ce terme a subi la mauvaise influence du verbe engueuler : aujourd’hui se faire enguirlander n’est plus aussi flatteur.

 

 

Quelques Précautions à Respecter

 

Noël, c’est bien sûr le plaisir du sapin joliment décoré pour illuminer la maison. Mais attention, pour que la fête soit réussie, mieux vaut éviter un certain nombre d’erreurs qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.

En effet, les sapins naturels et les sapins floqués sont inflammables et il faut donc les éloigner de toute flamme ou corps incandescent.

La réglementation en vigueur :

• Sapins floqués
Le décret du 26 novembre 2003 fait obligation aux professionnels d’apposer sur les arbres de Noël ayant fait l’objet d’un flocage, ou sur les lieux de vente lorsque ces produits sont distribués sans étiquetage ou sans notice, la mise en garde suivante : «Ne pas approcher d’une flamme ou d’un corps incandescent (bougies ou cierges magiques par exemple). Ne pas laisser de guirlandes électriques branchées sans surveillance.».
Ces indications alertant les consommateurs sur les risques d’inflammabilité doivent être assortie d’un pictogramme représentant une flamme.

Ces dispositions concernent également les branches d’arbres ou compositions réalisées avec des branches ayant subi le même traitement.

• Sapins artificiels
Les extrémités des branches d’arbres de Noël artificiels doivent être conçues de manière à éviter aux personnes tout risque de blessure. La présomption de conformité à cette exigence peut être donnée par la conformité à une norme, par exemple la norme NF S 54‐200 de décembre 1994 relative aux arbres de Noël artificiels – protection des extrémités métalliques.

• Conseils d’utilisation :
Si votre sapin est artificiel, vérifiez bien que les extrémités des branches de celui‐ci comportent des bouts solidement fixés ou sont repliées afin d’éviter les risques de blessure : souvent réalisées en fil de fer, ces extrémités pourraient blesser vos enfants, notamment aux yeux.
N’allumez jamais les bougies que vous accrochez aux branches pour les décorer. Attention aux « cierges magiques » projetant des étincelles.
Si le sapin est recouvert de flocage (neige ou givre artificiel), les risques d’inflammation sont encore plus importants ; évitez donc tout contact avec une flamme ou un corps incandescent.
Ne laissez pas vos guirlandes électriques branchées, sans surveillance, toute la journée ou toute la nuit, car la chaleur des lampes ou un court‐circuit pourrait provoquer un incendie.

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